Structure

Tout membre sympathisant d'AI peut jouer un rôle plus actif en joignant un groupe d'action dans son quartier, dans son milieu de travail ou dans son milieu scolaire ou bien en s'inscrivant au réseau des Actions urgentes. Certains choisissent également d'agir au moyen de regroupements spécialisés, sur une base professionnelle ou selon une appartenance donnée. La section canadienne francophone comprend une trentaine de groupes locaux dispersés à travers le territoire. Les membres de ces groupes travaillent avec les ressources de leur milieu (municipalités, universités) et appellent la population à s'engager. Ils se réunissent généralement une fois le mois pour discuter des actions à entreprendre. Ce qui caractérise ces groupes, c'est notamment le fait qu'ils ont adopté un ou plusieurs prisonniers ou prisonnières pour lesquels ils cherchent à obtenir, selon le cas, la libération, l'amélioration des conditions de détention, la tenue d'un procès équitable, l'ouverture d'enquêtes impartiales. Certaines démarches en faveur d'un prisonnier durent depuis plusieurs années, mais la durée de travail est variable selon les cas. À l'heure actuelle, plus de 300 personnes se partagent ainsi une cinquantaine de dossiers de victimes de violations.

Au Canada francophone, on compte actuellement plus de 200 groupes en milieu scolaire, soit 35 au niveau collégial, et environ 170 au niveau secondaire. Le principal objectif des groupes scolaires est de sensibiliser les jeunes aux droits de la personne, aux diverses violations perpétrées partout dans le monde et aux moyens pacifiques (mais non moins efficaces) d'y faire face. Par le biais de pétitions, de lettres aux autorités et d'activités organisées dans leur milieu autour d'une campagne sur un thème ou un pays donné, ils agissent, au même titre que les groupes locaux, en utilisant les ressources à leur portée.

La Commission Juridique réunit des hommes et des femmes (magistrats, avocats, notaires, étudiants en droit...) qui mettent à profit leur compétence et leur influence afin de défendre et de promouvoir les droits de la personne dans le cadre du mandat d'Amnistie Internationale. En plus de participer à des campagnes, les membres de la Commission juridique sensibilisent la communauté juridique aux violations des droits de la personne dans le monde et conseillent la section canadienne francophone. d'AI est formé de professionnels de la santé, en exercice ou en formation, qui désirent utiliser leur compétence professionnelle et leur influence pour promouvoir les buts d'Amnistie Internationale. En plus d'intervenir pour des prisonniers ou des confrères qui se voient refuser les traitements exigés par leur état de santé, les membres du Réseau santé portent assistance aux victimes de torture et ils militent pour le soutien aux codes d'éthique médicale par les associations de professionnels de la santé. Le Secteur religieux regroupe des personnes appartenant à diverses dénominations chrétiennes désireuses de soutenir l'action d'Amnistie internationale, notamment des membres de communautés religieuses. Elles participent activement à des campagnes d'Amnistie, à la fois en mobilisant les communautés de base et en recourant aux structures en place.

Récemment mis sur pied, le Secteur Femmes se préoccupe tout particulièrement des nombreuses violations dont sont victimes les femmes dans leurs droits fondamentaux. Tout en intervenant concrètement au profit de ces dernières, par le biais de campagnes et d'Actions urgentes, ses membres travaillent également à informer et sensibiliser le public face à cette situation dramatique.